Le jeudi 28 février à 10h au Patro, dans le cadre du Salon du livre de l’Outaouais, nous avons eu une excellente conférence de Francine Ouellette, auteure bien connue.

Francine Ouellette a enseigné l’histoire de l’art à Mont-Laurier avant de devenir pilote de brousse. Depuis son enfance, elle écrivait et voulait devenir écrivain. La parution d’Au nom du père et du fils, en 1984, puis celle du Sorcier, en 1986  l’ont hissée d’emblée au rang des meilleurs auteurs de romans historiques québécois. Depuis, elle n’a cessé de séduire ses lecteurs. Elle a ainsi remporté entre autres le Prix littéraire France-Québec en 1986 ainsi que le Prix littéraire AQPF-ANEL, pour Feu, tome 3 – Fleur de lys en 2008. Son dernier roman, En 1837, j’avais dix-sept ans a paru en février 2012.

Ce fut une belle rencontre comme en témoignent deux participantes:

De Jacqueline McCulloch :

Le talent de conteuse de Francine Ouellette est fascinant, autant à l’oral qu’à l’écrit. Ses recherches historiques sur les époques  auxquelles se déroulent ses romans de la saga Feu en font des cours d’histoire du Canada captivants, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour mieux comprendre notre histoire.

En attente de la suite de cette saga, Madame Ouellette m’a donné le goût d’aller explorer l’Isle-aux-Allumettes, site de précieux vestiges d’une société amérindienne

De Christiane Bernier

Francine Ouellette : se faire raconter notre histoire

Enchantement que cette présentation de Francine Ouellette en ce jeudi matin de neige sur la ville, en marge du Salon du livre de l’Outaouais, sous le thème de la Grande Rivière et dont elle est l’une des invités d’honneur.

Tout doucement d’abord, bras appuyés sur le présentoir, regard amical sur l’auditoire de convaincus que nous sommes, d’une voix calme, elle débute son propos en évoquant quelque anecdote d’enfance, qu’elle nous décrit matachiée d’origines et cultures diverses, dont amérindienne. Puis, elle entame le récit de Feu, cette saga qui la possède depuis près d’une décennie et dont elle en est déjà au 4e tome.

Et nous voilà plongés dans cette histoire, notre Histoire, vue par d’autres, telle, en fait, que l’aurait vécue les «Sauvages», toutes ethnies confondues, du sud des Grands Lacs jusqu’aux contreforts de Québec, le long de cette rivière des Outaouais, la Grande Rivière, que nous chérissons tous.

Sous le charme, donc, on se laisse séduire par les images et les situations qu’elle fait naître devant nous au gré de son talent de conteuse, qui n’a d’égal que celui de sa plume d’auteure. Chroniques, faits authentiques, personnages notoires, héros réels et fictifs s’entremêlent dans un savant mélange où la recherche archéologique, anthropologique et surtout historique nous permet de revisiter plus que nos 400 ans de parcours en ces terres, qui ont d’abord été apprivoisées et aimées par d’autres.

Après une heure et demie, on aurait voulu en redemander… Quel enfant en nous n’aime pas se faire «conter une histoire»?

Philosophe, dans un sourire, elle nous laisse avec cette si belle réflexion : lorsque le chemin devant soi est bloqué, quelle qu’en soit la raison, pourquoi alors ne pas parcourir davantage celui qui est derrière?

Bravo à Retraite en Action qui nous a permis cette captivante rencontre.

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Le jeudi 28 février à 10h au Patro, dans le cadre du Salon du livre de l'Outaouais, nous avons eu une excellente conférence de Francine Ouellette, auteure bien connue. Francine Ouellette a enseigné l’histoire de l’art à Mont-Laurier avant de devenir pilote de brousse. Depuis son enfance, elle écrivait et...