Par Danielle Carrière-Paris en collaboration avec Jacqueline Pelletier.

 

Comme le dit si bien l’illustre Fred Pellerin, « le gène généreux c’est le seul bout’ de l’ADN qu’on attrape en vieillissant… ». Si c’est le cas, les membres de Retraite en Action (REA) en sont  manifestement et incurablement atteints…

À cet égard, vous vous souviendrez peut-être de l’article du mois de mars dernier intitulé « REA, une force incontestable au sein de notre communauté ! », qui portait sur les efforts de l’organisme pour offrir à des familles syriennes une multitude de biens essentiels. 

Il semblerait que, depuis, ce virus de la générosité se soit propagé.

En effet, la petite et puissante équipe de REA, qui s’était mobilisée lors de l’événement du 23 mars, s’est sensibilisée aux besoins grandissants d’une population fragilisée de la région d’Ottawa, allant au-delà de ceux des familles syriennes. Parallèlement, elle constata que la mansuétude des répondants excédait les attentes.

L’équipe s’est donc permise de récidiver en faisant appel à leurs amis (membres et non-membres de REA) par l’entremise de courriels et d’un entrefilet dans la programmation de REA, pour assurer la continuité de cette bonté indulgente.

Ainsi, lors d’un récent petit-déjeuner des « flyés », on recueillait, en fonction d’une liste préétablie, des denrées non-périssables, des cartes-cadeaux, des coupons d’achat et de l’argent, pour une valeur approximative de 2 000 $.

Puis, à la suite d’une communication provenant de M. Louis Chiasson, retraité  de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) et membre de REA, on apprenait que la Division Nationale de la GRC à Ottawa voulait faire un don d’environ 500 à 600 sacs à dos.

En deux temps, trois mouvements, la collecte des sacs fut coordonnée par l`intermédiaire de M. Chiasson, ainsi que de Mme Carole Lussier, employée de la logistique à la GRC.

L’équipe s’est ainsi rendue à l’entrepôt désignée et a procédé pendant deux heures au triage des sacs pour en assurer leur bon état, et ce, dès 7 h 30 le 14 juin 2016,  avant de procéder à leur distribution.

Bien que la majorité des sacs ait été offerte aux familles syriennes par l’entremise du Conseil économique et social d’Ottawa, le Centre de ressources communautaires Rideau Rockliffe et le Centre des services communautaires de Vanier, après consultation, d’autres organismes de bienfaisance ont également été ciblés, notamment :

  • La Coopérative Ami-Jeunesse(qui travaille au soulagement de la pauvreté et de ces effets chez les enfants et les adolescents et adolescentes francophones dans le besoin de la ville d’Ottawa) ;
  • La Missiond’Ottawa (qui offre de la nourriture, des vêtements, un abri, et une gamme de programme pour permettre aux gens dans le besoin de retrouver la dignité et l’espoir pour un avenir meilleur) ;
  • Un organismes authochones (qui vient en aide aux adolescents Inuit dans le besoin) ;
  • Minwaashin Lodge – Aboriginal Women’s Support Centre(qui offre un soutien résidentiel aux femmes autochtones, inuit ou métis, avec des enfants fuyant la violence).

Il faut croire que la pandémie de l’entraide qui afflige les membres de REA, compte parmi les seules pour lesquelles il est souhaitable qu’aucun remède ne soit administré.

Bravo et merci d’en assurer la propagation !

https://www.retraiteenaction.ca/le-magazine/wp-content/uploads/sites/7/2016/06/REA-sacs-5.pnghttps://www.retraiteenaction.ca/le-magazine/wp-content/uploads/sites/7/2016/06/REA-sacs-5-300x300.pngDanielle Carrière-ParisGénéralités
Par Danielle Carrière-Paris en collaboration avec Jacqueline Pelletier.   Comme le dit si bien l’illustre Fred Pellerin, « le gène généreux c’est le seul bout’ de l’ADN qu’on attrape en vieillissant… ». Si c’est le cas, les membres de Retraite en Action (REA) en sont  manifestement et incurablement atteints… À cet égard, vous vous souviendrez...