À vélo dans la région de la Baie Georgienne

par Danielle Carrière-Paris en collaboration avec Lise Desmarais

Photos fournies par André Bordeleau, Céline Houle, Gabrielle Simonyi, Jean-Pierre Immarigeon, Marc Dubreuil, Marc Laforge, JoAnne Lapensée

Du 3 au 10 juin 2017 – Ils étaient près d’une centaine à pédaler allègrement dans la région de la Baie Georgienne, regroupés selon leurs forces et les circuits choisis.

Bien que les trois premiers jours du trajet se soient effectués sous de la pluie, cet intermède maussade n’a pas pour autant tempéré l’ardeur des participants. Plusieurs en ont profité pour se livrer à des visites touristiques, alors que d’autres ont opté de poursuivre leur parcours sous la bruine et autres intempéries.

Puis, le soleil s’est pointé, les sourires se sont esquissés et les cyclistes se sont mis à pédaler avec bonheur sur des circuits, variant entre 40 et 90 km par jour, choisis en fonction du panorama, de la dénivellation et de l’achalandage, afin d’assurer la sécurité des participants.

La prévoyante Lise Desmarais et son comité organisateur chevronné, formé d’une quinzaine d’individus, ont aussi assuré des services de mécano, de massothérapie, de tai chi, sur un base quotidienne, pour les 94 membres de REA confortablement hébergés sur le Campus du Georgian College, situé à Barrie.

Puis, tous ont pris part à un souper convivial…

Les témoignages suivants reflètent l’humour, la camaraderie et la poésie du moment:

1. Balade à la Baie Georgienne, 2017 par Françoise Désy et Sylvie Marcotte

Sur l’air de : J’entends siffler le train de Richard Anthony

Refrain : Et j’entends la pluie qui tombe,

Et j’entends la pluie qui tombe,

Que c’est triste du vélo sans soleil.

Je ne pouvais imaginer une semaine sous la pluie

On peut pas toujours voir des musées et se faire masser.

Refrain : Et j’entends la pluie qui tombe,

Et j’entends la pluie qui tombe,

Que c’est triste du vélo sans soleil.

Je ne pouvais imaginer que des accros roulent à vélo,

Face au vent et malgré les intempéries.

Refrain : Finalement le soleil brille,

Finalement le soleil brille,

Et voilà que le groupe s’éclate sur les routes.

Je ne pouvais imaginer de voir cette belle camaraderie,

Et cette entraide dans le groupe sur les routes.

Refrain : Finalement le soleil brille,

Finalement le soleil brille.

Et voilà que le groupe s’éclate sur les routes,

J’ai pensé qu’il valait mieux nous quitter le coeur content,

Et vous dire à la prochaine fois.

2. Fractions d’éternité par Christiane

(Musée Mc Michael et pistes de Midland)

L’espoir accroché à la couleur des nuages,

En manque de bleu ciel.

Troquer mes sentiers deux-roues,

Pour la route des artistes.

Rêver les automnes de Jackson,

J’en sens, presque,

L’humidité craquante du bois sous mes pas.

Revivre les Jack pine de Thompson,

Fraîcheur et quiétude,

Aux brumes du matin,

Tellement déjà pareils

À mes anciens lacs du nord…

Mon âme chavire,

Puis, retour du grand bleu,

Tous vos sourires d’énergie,

Trop longtemps contenue.

Le rire des fleurs, du ruisseau, des oiseaux,

Les slaloms de la piste,

Le soleil éblouit,

Les vélos s’envolent.

Fractions d’éternité,

Où le bonheur est à nous,

Jusqu’à déjà.

Puis, encore, le destin des soirs,

Accomplit ses mauves et ses ambres,

Mon cœur se dépose, heureux, se disant,

Et si on recommençait demain ?

3. Ballade à Wasaga

 Version originale : La complainte du phoque en Alaska Michel Rivard, Beau Dommage 1974

Modifiée par Michel Charette pour saluer le voyage à vélo de REA en baie Georgienne, juin 2017

Cré moé, cré moé pas,

Kek part près d’Wasaga

Des grandes filles et aussi des p’tits gars

Sont venus faire du vélo s’amuser comme y faut

Par temps frais et par temps chaud.

On est pas tout seul à s’souhaiter du soleil

Pour faire sécher doucement l’ beau pavé

On pense pu à rien en r’levant nos bas

C’est comme ça quand t’es fait pour rouler.

Ça vaut toujours la peine

De r’trouver les amis

D’aller faire une semaine

Dans la grande Huronie

Ça fait rire les bonnes gens

Ça dure tellement longtemps

Ça fait rire tout’ personne

Qui a un grand cœur d’enfant.

Quand l’cycliste s’ennuie, y regarde son bike qui brille

Comme les rues de Barrie après la pluie

Il rêve à Collingwood pis à Jeannie Longo

Y part avec sa blonde à vélo

C’est pas rien qu’une histoire on s’en fera pas accroire

Quelle belle gang de rouleurs réunis

On est parti pour la gloire ensemble crions victoire

Mon amour est ici, quelle belle vie.

Ça vaut toujours la peine

De r’trouver les amis

D’aller faire une semaine

Dans la grande Huronie

Ça fait rire les bonnes gens

Ça dure tellement longtemps

Ça fait rire tout’ personne

Qui a un grand cœur d’enfant.