par Danielle Carrière-Paris

(Note : ce texte est inspiré, en partie, d’un article de Louis Chiasson publié dans le journal du Nouvelliste de Trois-Rivières et de ma conversation avec Lise Desmarais)

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(Photos fournies par Jean-Pierre Immarigeon, Céline Houle et Louis Chiasson)

Du 16 au 23 juin 2018 – Lise Desmarais et son équipe se sont surpassés une fois de plus. Celle qui avait organisé au préalable des escapades à vélo dans la région de la Baie Georgienne, le Comté de Prince Edward, à Cuba et ailleurs, s’est dirigée cette année vers Trois-Rivières.

Il faut croire que la renommée de Lise et de ses co-équipiers n’est plus à faire, puisqu’en l’espace de quatre minutes suivant le lancement du programme de REA, toutes les places prévues pour cette activité étaient comblées et une liste d’attente était établie. C’était du jamais vu !  Bien que Lise était fière de ce succès retentissant, à cette réalité s’ajoutait un degré de complexité au niveau de la gestion de tout ce beau monde.

Néanmoins, 94 heureux cyclistes ont enfourché leur vélo pendant une semaine, afin de sillonner divers circuits dans la région trifluvienne et ses environs, notamment, le Cap-de-la-Madeleine, Champlain, Saint-Luc-de-Vincennes, Saint-Louis-de-France, Saint-Élie-de-Caxton, Yamachiche, Berthierville, les îles de Berthier et de Sorel, Bécancour, Gentilly, Saint-Célestin et Sainte-Angèle-de-Laval.  Chaque tronçon, variant entre 50 et 90 kilomètres de distance, avait été choisi en fonction du panorama, des lieux d’intérêts et de l’achalandage pour maximiser la sécurité des cyclistes.

Les participants qui étaient hébergés dans des appartements du Gîte Universitaire, sur le campus de l’Université du Québec à Trois-Rivières, se regroupaient quotidiennement, par groupes de six, en fonction des forces de chacun et du kilométrage désiré.

De plus, on avait prévu les services d’un mécanicien et d’un massothérapeute sur place, ainsi qu’une visite touristique et un souper de groupe au cours duquel divers talents ont été mis à profit.

Afin de répondre à la demande et faire plus d’heureux, l’an prochain, REA offrira deux semaines de vélo. Lise sera responsable de la première semaine et Sylvette Brazeau coordonnera la deuxième semaine.

Merci à Lise et son équipe :

Claire Gélinas animation au souper
Éliette Régimbald massothérapie
Gabrielle Symonil circuits
Sylvette Brazeau affiche
Marie Biron visite
Marielle Beaulieu restaurant
Michel Cardinal circuits
Marie-Hélène Beauchesne liste de restaurants
Sylvie Marcotte attraits touristiques
Liette Laniel mécanique
André Delage circuits
Nicole Chénier activités sociales
Yves Labbé circuits
Lise Desmarais coordination

Merci, également, à la municipalité de Trois-Rivières bienveillante, aux restaurateurs accueillants et aux automobilistes courtois.

Allocution de Michel Charrette (cycliste) : 21 juin 2018, Trois-Rivières, semaine de vélo REA

Bonsoir,

C’est impressionnant d’être devant 90 personnes tous ensemble. Ce soir c’est une occasion rêvée pour moi, c’est une tribune, ma tribune de Trois-Rivières et je compte bien en profiter. Parlant de profiter, qui comme moi a bien profité de sa semaine formidable de vélo à date.

Il y a, comme Lise le soulignait samedi soir, un style de cycliste qu’on peut nommer contemplatif. Mais il y a aussi le style compulsif, le constructif, le consultatif, l’excessif, le défensif et d’autres encore.

Je voudrais faire un petit sondage : qui a roulé plus de 200 kilomètres cette semaine, qui a roulé au moins 200 km cette semaine? qui aurait roulé beaucoup moins de 200 km? Alors avec une certaine pondération ou prépondérance : à 90 cyclistes avec une moyenne ajustée à la baisse de 200 km par cycliste, en groupe, nous avons roulé quelque 18 000 km. Bravo!

La semaine de vélo REA se veut une semaine de rencontres. Pour moi, à ma cinquième participation, je revois des cyclistes connus et j’en rencontre des nouveaux qui gagnent à être connus. Je pense à Philipe, par exemple. Mais je voudrais souligner deux noms en particulier. Ceux de vous qui sont moins jeunes se souviendront du talk show « Appellez-moi……Lise! » Bien sûr, c’est de Lise dont je parle. Que dire de son septennat retentissant de succès à la tête de la semaine de vélo. Ce n’est que du superlatif.

La grande communauté vélocipède de REA est dynamique : on gagne des participants, on en perd, certains partent, d’autres reviennent. Je voudrais souligner, en mon nom et au nom de tous ceux qui, du fond du cœur, ont applaudi le retour de Mark Churchill en grande forme… lui qui a relevé un énorme défi! Salut Mark!

Bon! c’était l’avant-dernier numéro. Avant d’aller plus loin, inspiré par le fait que Lise cherchait quelqu’un pour animer des sessions de réchauffement avant les départs et d’étirement après, je dois vous dire que je suis un partisan de l’après plutôt que de l’avant. Alors je veux vous faire une petite démonstration de l’étirement qu’on appelle la « poupée de chiffon » ou en anglais la « rag doll. » Alors on se penche vers l’avant, on ajuste la flexion, on descend plus bas, on remonte, un peu plus en avant, un peu en arrière, de côté mais pas entre les deux jambes. Voilà!

Bon! me voici à la pièce de résistance. J’me lance. Avant d’y aller je dois vous dire qu’il s’agit d’une première trifluvienne, québécoise, canadienne, mondiale quoi!  Bon un avertissement final : si vous reconnaissez une chanson d’un poète québécois, vous me le faites savoir.

Je dois vous dire que ma prestation est inspirée par un jeune français, Eddy de Pretto. Vous connaissez? Ah! c’est bien de voir qu’il y a des gens avec un peu de culture. Eddy est un jeune Français avec un style assez spécial que j’imite avec maladresse : il n’a que 25 ans et 20 ans de différence d’âge explique mes ratés.

Alors on part :

Je regarde vers l’est

Je regarde vers l’ouest,

Le vent caresse

Aucune tristesse

J’ai pas mal aux fesses

C’est vraiment l’allégresse

Faut que j’m’empresse

Pas de paresse

J’tiens ma promesse

Y fa beau, y fa chaud

Y fa ben trop beau, j’enfourche mon vélo

 

« Si j’avais les ailes d’un ange je partirais pour Québec! » sur l’air de la chanson de Robert Charlebois.

 

Mais chu pas en moto chu en vélo.

Chu en vélo su’l’pavé

Pavé neu, pavé vieux, pavé raboteux, pavé cahoteux, pavé tortueux, pavé précieux, pavé défectueux ah non ça c’est la valve du pneu. Pavé lisse ouais ça, ça glisse et c’est ça qui est le mieux; on peut dire que c’est un « cas…lisse! »

Quand j’fais du vélo moi j’prends ça mollo

Quand j’fais du vélo moi j’prends ça slow

Quand j’fais du vélo j’en ai jamais trop

Quand j’fais du vélo mollo j’évite les bobos

Quand j’fais du vélo slow j’entends les gros corbeaux, j’entends les p’tits moineaux, je hume les pourceaux, je peux voir les gros troupeaux, j’entends les p’tits crapauds, et j’entends encore les gros oiseaux et j’entends les p’tits oiseaux

« J’aime les oiseaux ! » sur l’air de la chanson de Yann Perreau.

Cette année j’ai ajusté mon mode de vélo : les distances sont moindres, la vitesse est moindre et le plaisir est monté en flèche parce que vous le savez pour ceux qui me connaissent mon plaisir à vélo passe par les fesses. Bonsoir!

Ce texte n’est, humblement, qu’un pâle reflet de  la présentation. L’allocution prononcée en fait foi. 

 

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