Par Danielle Carrière-Paris en collaboration avec Lise Desmarais et autres organisateurs, JoAnne Lapensée et plusieurs participants 
 
 
Du 11 au 18 juin 2016 – Sous la gouverne de Lise Desmarais et de son équipe chevronnée, 90 membres de REA ont allègrement enfourché leur vélo pour vivre, une fois de plus, une expérience particulièrement enrichissante.

C’est la région de Niagara-on-the-Lake qui les accueillait cette fois-ci pour une randonnée de six jours avec hébergement compris.
 
Des petits groupes de 6 à 10 personnes se formaient tous les matins en fonction d’un circuit soigneusement tracé (allant de 40 à 80 km par jour) et ce, à une vitesse rythmée, selon la capacité des participants.
 
Ils ont ainsi roulé, en bordure du Lac Ontario, du Lac Érié, du canal Welland et de la rivière Niagara et ailleurs,  à la découverte de sites enchanteurs. 
 
Et puis, ils sont revenus le sourire aux lèvres et le baluchon à souvenirs rempli à craquer, pour reprendre le train train quotidien, en se rappelant que : “La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre (Albert Einstein)”…
Voici quelques hommages et textes pertinents rédigés par certains des participants:

DE VÉLO, DE SOLEIL, DE LACS ET DE RIVIÈRE

par: Christianne  16 juin 2016

Bonsoir,

Vous allez-bien ? Heureux, encore une fois, d’être là ?

« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous », écrivait Paul Éluard.

Je pensais aujourd’hui à ces journées passées à rouler ensemble ou à se croiser ici et là dans le hall, au petit-déjeuner ou à l’apéro…

Je me disais : et qu’on est chanceux ! Vous ne trouvez pas ?

Notre chance 

-CHANCEUX d’abord d’être ici. Chanceux de faire ce que nous faisons et surtout de pouvoir le faire.

Et j’ai eu un soupir, un petit recueillement, pour celles et ceux qui auraient bien voulu y être, avec nous… En ce qui me concerne, j’ai une pensée pour Anne et Mark.

Vous avez sans doute, de votre côté, vos propres prénoms à mettre dans cet espace-temps.

-CHANCEUX aussi parce que : ah ! encore cette fois… comme toujours, quelle organisation !

Je sais que, même en tentant de l’imaginer, je n’arriverais jamais à faire le décompte de toutes les démarches, rencontres, téléphones, courriels, bref, de la gestion globale que suppose une semaine comme celle-ci.

Alors mille fois bravo et dix mille fois merci à Lise et à toute son équipe de soutien et de motivation.

Il y en avait pour tous les goûts et tous les types : des cyclistes-promeneurs tranquillos comme moi… aux cyclistes super performants, qui ne cessent de m’anéantir d’admiration à chaque fois.

J’en profite ici pour souligner la patience des chefs de file (notamment les trois que j’ai eus), pas uniquement pour leur souci des plus lents mais, surtout, pour leur gentillesse. Leur capacité à répondre à chacune de nos inspirations (une petite photo par-ci ; un arrêt soif ou urgent par-là). Et souvent, aussi, pour leur compétence mécanique.

Personne n’est à l’abri d’une crevaison, n’est-ce pas ? Certains d’entre nous peuvent le dire !

-CHANCEUX enfin, parce que, et vous avez été plusieurs à le mentionner : cette année, le soleil a choisi d’être de nos amis. Ça, ça nous change !

Que retenir de ces cinq si belles journées ? 

Y a-t-il un moment, une image, un lieu qui reste accroché au cœur du contentement ?

Un mot qui en rendrait compte ?

Les mots d’abord 

J’emprunte ici les paroles, les idées, que certains d’entre vous ont bien voulu partager avec moi :

Vous avez dit : agrément, plaisir, effort et fatigue, nouveauté, découverte.

On m’a parlé de la bienheureuse heure des chansons avec les musiciens des Joyeux Troubadours et de leur générosité à partager leur talent pour enchanter nos soirées.

On souligne l’entraide et la fluidité des rapports entre les personnes. Parce que, 90, au petit-dèj, quand même, c’est un beau défi ! (avec ou sans banane !).

Bref : « Juste trop l’fun» a résumé quelqu’un.

Des moments et des lieux 

Plusieurs, dont moi, rêvent encore de cette inspirante piste sous les arbres : un tunnel de verdure ondoyante brodé de fleurs roses et blanches, sur des km et des km de zénitude… sans côtes ! On peut-tu toutes les avoir comme ça ?

Évidemment, ce n’est pas une cycliste de la performance qui parle !

Pour quelqu’une, ce fut le lunch sur une plage de cristal : sérénité… magnifique, imbattable, dit-elle.

Pour un autre : la Gelateria di Carlotta à Niagara on the Lake, qui lui a rappelé l’Italie.

Certains ont été séduits par les chutes, qu’ils n’avaient jamais vues, mais dont ils avaient toujours entendu parler.

Pour d’autres encore : ce fut un casseau de fraises acheté au bord de la route et partagé en toute simplicité, sans stress, par les cyclistes promeneurs, dont j’étais.

Et les arbres, tous ces arbres grandioses, si verts et vibrants de santé et de panache !

Et que dire de ces maisons qui enjolivent les abords des routes et des pistes. Dans l’arrogance de leur prospérité comme dans la coquetterie de leur modestie, elles ont toutes la fierté de la beauté qu’elles nous offrent.

Je pense aussi au charme touchant des citadins croisés au hasard de nos détours et qui, toujours, nous disait un joyeux « ’Morning !».

À chaque fois, j’en avais le cœur réjoui.

Des images

Il y en a tant… j’en partage deux avec vous.

Il y a, apparemment, au détour d’une sortie de village, un genre de grand ruisseau absolument ravissant, où se reposait un bateau à quai sur l’eau douce, tout près d’une jolie pelouse et d’une maison blanche… Vous voyez un peu ? Le genre image d’Épinal très carte postale. Absolument magique… Mais, en bordure du même bout de route, l’autre membre du couple me parle d’un petit bar artisanal et fantaisiste construit de feuilles et de branches, tout ce qu’il y de plus inattendu et créatif à cet endroit.

Je vous laisse deviner, qui, dans le couple, a retenu quoi….

Autre image : l’arrivée, au même moment − et par hasard − au carrefour juste avant le collège, de 30 cyclistes provenant de différentes routes, un après-midi de retour. Puissance déployée et force joyeuse qui se rencontrent dans l’euphorie de l’arrivée : éclats de rire surpris, une certaine vibrance de l’air, un sentiment intense d’accomplissement.

J’aurais pu aussi vous parler du ballet rythmé des martins-pêcheurs, fous de soleil dans la transparence de l’eau d’une journée idyllique sur le chemin du retour, qui plongeaient à n’en plus finir à des vitesses supersoniques près du pont américain.

Ou encore de cette Atlantic City miniature qu’est la main de Niagara Falls avec ces Godzilla, King-Kong et autres monstres tonitruants, que certains d’entre nous ont traversé à l’heure de pointe, dans un enfer de bruit, de réclames et de néons affreusement kitch. À éviter !

Mais ce sera pour une autre fois. On me dit de faire court.

Quelques anecdotes 

Que de bons samaritains ne rencontrons-nous pas sur les routes !

-Il y a eu ce Croate à qui certains ont demandé où trouver une toilette et qui, tout bonnement, les a invités dans sa cour où trônait une magnifique piscine avec dépendances assorties pour les invités. Plus chic que chic ! Le grand décorum !

-Il y a eu la terrasse chez Jackson Triggs où pour un verre de vin, certains ont pu bénéficier d’un endroit enchanteur à l’heure du lunch.

-À Hidden Bench, cet autre vigneron, qui, après que sa dame ait refusé qu’un groupe s’y installe pour la même raison, leur a répondu, en français : « Euh, bon, attendez, je m’en occupe ». Bien lui en prît, puisque le vin leur a plu, ils en ont acheté beaucoup et qu’il a ainsi sûrement fait sa meilleure recette itinérante de la journée.

Ailleurs, une aimable dame qui arrosait son jardin a sauvé un groupe plus qu’assoiffé qui lui demandait « de l’eau, s’il vous plaît, pour nos bouteilles ! ». Elle leur a gentiment proposé à la fois la terrasse de son jardin, des pots d’eau fraîche et…. sa toilette. Lorsque le groupe a repris la route elle a dit : « Ah ? Retraite en action, ça pourrait exister ici ? ». C’est tout juste si elle n’est pas repartie avec eux.

Et puis… Les gens 

Certains d’entre nous ont aussi fait la rencontre de gens charmants.

Je pense au gentil John qui s’ennuyait tout seul dans son vieux fort… Étudiant à l’université, vingt ans à peine, tout mignon qu’il était, déguisé en soldat loyaliste, avec un mousquet trop encombrant pour lui. Il n’a pas pu faire payer aux vétérans de la vie que nous sommes l’entrée au Fort. Et il s’est même prêté, avec grâce, à nos envies de photos.

Puis, il y a eu Bob, chef d’une famille d’agriculteur de père en fils depuis 5 générations, qui, de la voix posée et lente des gens de la terre, nous a gracieusement expliqué comment prendre soin des poiriers, des pêchers et des abricotiers. Comment les faire survivre à l’hiver et comment y intéresser la plus jeune génération. Bel apprentissage !

Vous avez sans nul doute, vous aussi, fait des rencontres aussi intéressantes qu’imprévues…

Et me revient en mémoire cette réflexion, lue quelque part, si juste pour nous en cette semaine de partage :

« Partir, ce n’est pas dévorer des kilomètres… partir, c’est cesser de tourner autour de soi-même… partir, c’est avant tout sortir de soi… » (D. H. Câmara).

***

Je terminerai, comme j’ai commencé, par l’inspirant Éluard :

« Pour faire un monde, il faut du bonheur… et rien d’autre »

Dans cette immersion de lacs et de rivière, ce festival d’arbres, de fleurs, d’amitié et d’efforts consentis, n’est-ce pas ce que nous vivons ?

**********************

PREMIÈRE FOIS

 Par Yves C. Dubé

C’est lorsque j’étais encore qu’un tout petit garçon, que j’ai entendu parler d’elles pour la première fois.

Un peu plus tard lorsque j’étais adolescent, certains de mes amis m’ont raconté leurs aventures auprès d’elles.

Ils me disaient comme elles étaient majestueuses, fougueuses voir voluptueuses.

Tous ces qualitatifs ne pouvaient qu’aiguiser mon désir, mon rêve de les approcher, de les voir moi aussi, un jour.

Pourtant, les vicissitudes de la vie ont fait qu’il faille que j’attende plusieurs années, c’est-à- dire jusqu’à cette semaine, pour réaliser cet espoir.

Aujourd’hui, je me dois de remercier chaleureusement Lise et REA de m’avoir donné l’occasion de réaliser celui-ci.

J’avoue que j’étais très anxieux et nerveux lundi dernier, à l’approche de cet évènement tant attendu.

Quel choc incroyable! Quelle émotion! À la vue de celles-ci.

Elles étaient trois : deux jumelles aînées qui se tenaient côte à côte, et une sœur cadette qui se tenait un peu plus à l’écart comme par respect.

Laquelle choisir? Bouche bée d’abord, puis revenant tranquillement de mes émotions, je décide de les aimer toutes les trois pour la vie.

Merci à vous tous! Merci à REA!

***************************

SUR LES ROUTES DU NIAGARA

Par C Gelinas S. Marcotte

(Sur l’air de : Sur la route de Berthier)

Sur les routes du Niagara (2)

Il y avait beaucoup de cyclistes (2)

Qui pédalaient (2)

Et qui suaient (2)

Et qui aussi (i) visitaient

Des vignobles et des boutiques, tiques, tiques, tiques

Refrain :

Ah! Que la vie est belle, belle,

Que la vie est belle, belle à NIAGARA!

Ah! Que la vie est belle, belle,

Que la vie est belle, belle à NIAGARA!

Au campus de Niagara (2)

Y’avait Lise l’organisatrice (2)

Et puis aussi (2)

Toute une équipe (2)

Qui a fait du très beau travail!

Pour nous faire passer une belle semaine, aine, aine, aine

Refrain :

Ah! Que la vie est belle, belle,

Que la vie est belle, belle à NIAGARA!

Ah! Que la vie est belle, belle,

Que la vie est belle, belle à NIAGARA!

De notre semaine à Niagara (2)

**************************

CRÉ MOÉ, CRÉ MOÉ PAS…

Par Jacques  (Iago) Gauvreau

Cré moé cré moé pas, quèque part au Niagara

Y a des cyclises qui s’amusent en maudit

Y sont tous partis rencontrer des amis au bord des grandes chutes

Tout près des Etats-Unis

Quand on s’assemble dans l’parterre pour écouter Lucie, Greg pi Pierre

On oublie tous nos ennuis, par la suite cé les cartes, les dés ou le Bullshit

D’autres soir, le jeu de Pictionary

Refrain :

Ça vaut bien la peine de rouler en file indienne pour aller se délasser tout l’long des vignes et vergers

Ça commence tôt l’matin, ça dure toute la journée

Au retour un p’tit verre, une p’tite bière et cé bien de santé

Quand on s’lève le matin avant les nouvelles d’la journée, avec Gaétan, y a le Tai Chi

Pour les troubles techniques, y a pas d’problèmes faut just’ en parler à Denis

Refrain :

Cé rien qu’une histoire, j’ veux pas vous en faire à croire, mais des fois j’ai l’impression

De vraiment goûter à la vie, quand je roule en juin, les fesses biens endurcies

Avec vous autres mes bien chers amis

***********************

MERCI TRÈS CHERS ORGANISATEURS!

(sur l’air d’Adieu M. Le Professeur/paroles et musique: Hugues Aufray, V. Buggy, J.-P. Bourtayre)

 

1.On avait d’affaire à s’inscrire tôtcette année

À ce voyage de vélo qui augmente en populari.

Mais d’où vient ce véritable engouement pour cette activi?

Bien c’est clair que ce qui la démarque

C’est notre belle gang de gens voués!

1er refrain :

Merci très chers organisateurs,

On ne vous oubliera jamais.

Sans vos talents on ne pourrait

Vivre cette semaine aux mille et une couleurs

Vous en avez passé des heures

À planifier avec rigueur

Tous les détails de chaque jour.

Merci pour ce merveilleux séjour!

 

2.Y’aceux qui ont prepanoscircuits,

Les servicescaniques et la massothérapie,

Le tai-chi, la visite du vignoble, le plaisir de chaque soirée (parlé: “don’t celle-ci”)_

Puis y’a celle qui a tout coordon

Jusqu’aux bananes du petit jeuner!

2e refrain :

Merci très chers organisateurs,

On ne vous oubliera jamais.

Sans vos talents on ne pourrait

Vivre cette semaine remplie de chaleur

Vous en avez fait des heureux

Oui, on se compte bien chanceux

Parce qu’avec vous ça coule (parlé: “ou plutôt roule”) dans le beurre

Merci chers amis, chers gens de coeur!

***************************

QUI SUIS-JE EN 10 QUESTIONS ET PLUS

Par l’équipe de Jean-Guy Daigle

1. Je suis toujours de bonne humeur.

2. Contrairement à mon nom, j’ai toujours les pieds bien au sec.

3. Je suis tellement populaire que je dois refuser des gens qui veulent participer à mes tâches et activités.

4. Normalement, lorsque j’avance, il y a des gens qui roulent à mes côtés.

5. Je ne compte pas mes heures de travail mais plutôt les heures où je suis en bonne compagnie.

6. Je ‘pouette, pouette, pouette’ pour me faire entendre et on m’écoute.

7. Je vérifie et valide méticuleusement les circuits que l’on me présente.

8. Je veille à votre santé… Des bananes j’ai demandées, des bananes, vous avez eues.

9. Je fais du bénévolat humanitaire et je repartirai bientôt. J’ai des produits avec lesquels vous appuyez ce projet et votre soutien est bien apprécié.

10. J’ai beaucoup de talent pour intégrer des anglophones aux francophones…

Finalement

11. Je mesure presque 155 centimètres…

Qui suis-je?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

https://www.retraiteenaction.ca/le-magazine/wp-content/uploads/sites/7/2016/07/REA-Vélo-2.pnghttps://www.retraiteenaction.ca/le-magazine/wp-content/uploads/sites/7/2016/07/REA-Vélo-2-300x300.pngDanielle Carrière-ParisCyclismeSanté et plein air
Par Danielle Carrière-Paris en collaboration avec Lise Desmarais et autres organisateurs, JoAnne Lapensée et plusieurs participants      Du 11 au 18 juin 2016 – Sous la gouverne de Lise Desmarais et de son équipe chevronnée, 90 membres de REA ont allègrement enfourché leur vélo pour vivre, une fois de plus, une expérience...