par Danielle Carrière-Paris

« Si mes manuscrits ne m’apportent autre chose que l’accord et la sympathie de quelques esprits que j’aime ou que j’admire, cela me sera bien suffisant. »

– citation de Camus

Photo de Jean Boisjoli par Pierre Trudeau; collage de photos prises lors du lancement par Véronique Sylvain (veuillez cliquer sur les photos pour les agrandir)

Le fier récipiendaire du prix Trillium 2017 pour son roman La mesure du temps publié aux Éditions Prise de parole vient d’ajouter une autre plume à son chapeau.

En effet, le 29 août 2019 les Éditions David lançaient le roman intitulé Moi, Sam. Elle, Janis de Jean Boisjoli, le premier Canadien francophone hors Québec à être choisi et accueilli à la Maison Jules Roy, à Vézelay en Bourgogne, en tant qu’écrivain en résidence d’écriture.

On dit qu’il s’agissait d’un des livres les plus attendus de la rentrée littéraire en Ontario français.

Ce drame psychologique coup de poing porte sur « […] une jeunesse écorchée qui se sent larguée par une société à la dérive » dans lequel le psychiatre assigné de Sam qui est accusé de meurtres violents tente de faire rapport sur son état mental, afin de déterminer son innocence ou sa culpabilité.

S’il n’est pas évident de se glisser dans la peau d’un jeune « pocké » de 22 ans quand on en a 70 et encore moins d’éviter la caricature en parlant de Vanier, Jean Boisjoli réussit avec brio. Pas surprenant qu’on le compare maintenant à d’illustres auteurs comme Chrystine Brouillet et Marie Laberge.

Bien que son succès soit la résultante d’un talent inné, il importe de souligner qu’il est aussi attribuable à la minutie, à la précision, à d’innombrables heures vouées à la recherche auprès d’intervenants, à la relecture de ses propres jugements comme avocat, à l’étude approfondie de la doctrine sur l’aliénation mentale, à de nombreux échanges avec l’équipe dévouée de la maison d’édition et… à d’incessantes réécritures.

Les lecteurs, journalistes et autres ne tarissent pas d’éloges à son endroit : « Je suis à terminer la lecture de ce roman… ouvrage remarquable et excellent rythme d’écriture… » Gaétan Deschênes, ancien journaliste à Radio-Canada; « Moi, Sam. Elle, Janis est un excellent roman noir aux forts accents de trame psychologique!!! On embarque vite dans l’hitoire! » Pierre Giroux, policier à la retraite; « … l’auteur (excellent conteur) maniant subtilement l’art de brouiller les pistes, jusqu’au dénouement pour le moins surprenant! » Norbert Spehner; Jean Boisjoli est en contrôle de tout, ici. Même des sentiments de son lecteur. », Kevin Sweet, Radio-Canada.

Après trois recueils de poésie et deux romans à succès, ce Franco-Manitobain, natif de Saint-Boniface, dont les parents spirituels sont Louis Riel et Gabrielle Roy, se penche maintenant sur son prochain roman qui portera sur la provocation de la finalité. Ça promet…

Pour ceux et celles qui aimeraient en connaître davantage sur cet auteur à la fois talentueux, confiant, humble et charismatique, je vous invite à lire deux autres articles publiés par le passé dans le magazine Action! de Retraite en Action : Jean Boisjoli… premier auteur franco-canadien en résidence d’écriture à la Maison Jules Roy, en Bourgogne; Jean Boisjoli, fier récipiendaire du prix littéraire Trilllium 2017.

 

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par Danielle Carrière-Paris « Si mes manuscrits ne m’apportent autre chose que l’accord et la sympathie de quelques esprits que j’aime ou que j’admire, cela me sera bien suffisant. » - citation de Camus Photo de Jean Boisjoli par Pierre Trudeau; collage de photos prises lors du lancement par Véronique Sylvain (veuillez cliquer sur...