Par Danielle Carrière-Paris en collaboration avec Lise Desmarais et Sylvette Brazeau

« Le vélo est un jeu d’enfant qui dure longtemps. »– Éric Fottorino

[Photos prises la première semaine par Johanne Lapensée, Hélène Lefebvre, Denis Roy et par Lynn Thériault, Richard Burnford, Denise Faucher, Sylvie Pilon-Tilden la deuxième semaine). Veuillez cliquer sur les photos pour les agrandir]

Du 9 au 14 juin, ainsi que du 24 au 29 juin, 144 cyclistes de REA se sont rendus à Granby. C’était du jamais vu!

On se rappellera que l’an dernier les 94 places prévues pour le voyage à vélo dans la région trifluvienne s’étaient remplies en l’espace de quatre minutes, laissant derrière quelques malheureux qui n’avaient pu s’inscrire. Par conséquent, l’équipe expérimentée et consciencieuse de Lise Desmarais a décidé de rentabiliser ses efforts et a choisi d’offrir en 2019 deux forfaits identiques, d’une semaine chacun, pour permettre à un plus grand nombre de cyclistes de prendre part au voyage vélo. Le premier groupe de 72 personnes était guidé par Lise, alors que le deuxième également au nombre de 72 était dirigé par Sylvette Brazeau.

Les membres de REA ont été chaleureusement accueillis à la Maison de Spiritualité des Trinitaires de Granby, connue auparavant comme le Centre Jean-Paul Régimbal.Tout un privilège puisque, normalement, l’organisme à vocation spirituelle n’ouvre pas ses portes aux cyclistes. Mais les efforts soutenus de Lise, organisatrice de REA et interprète bénévole auprès d’optométristes qui œuvrent en Amérique du Sud et qui se réunissent annuellement à Granby, ont porté fruit.

Se retrouvaient au menu, de délicieux et copieux repas maison, standards ou végétariens selon un choix préétabli, servis avec sourire aux lèvres dans un hébergement confortable situé dans un site enchanteur, et ce, à un prix plus qu’abordable.

Lors de la première semaine, il semblerait que les chambres réparties dans diverses ailes de l’établissement, auraient bénéficiées d’un système de localisation de type GPS puisqu’il paraît que même après plusieurs jours en ces lieux, de nombreux cyclistes à l’air hagard ont été trouvés déambulant dans les couloirs cherchant désespérément leur petit pied-à-terre.  Heureusement,  le vigilant directeur de la place a offert de faire ses rondes à minuit pour rapatrier les âmes perdues dans les labyrinthes de l’établissement pour les conduire gentiment à leur chambre. Lors de la deuxième semaine, s’il y a eu quelques égarés, ils sont passés sous silence. Sylvette n’a rencontré qu’une seule personne qui prenait la direction contraire, qu’elle a dirigée avec brio et quelques éclats de rire afin qu’elle puisse retrouver son Roger.

La longueur des circuits choisis en fonction du panorama, des lieux d’intérêt, de l’achalandage et de la sécurité des cyclistes variaient entre 40 à 90 km par jour, selon les forces de chacun. Les nombreuses pistes cyclables à proximité favorisaient des départs sécuritaires à partir du logement. Mais, si la côte descendante pour s’y rendre facilitait le coup d’envoi, il va sans dire que les pédaleurs revenaient « la fale basse » lors de la remontée.

Seul le trajet d’un jour à Magog a nécessité un déplacement en voiture. Ce parcours plus vallonné répondait aux besoins de celles et ceux désireux de relever de plus grands défis.

Puis, la première semaine lors du « 5 h à 7 h », ou devrais-je dire du « 4 h 30 à 6 h », les participants ont pris part à des petits sketchs, des chants et à un défilé de mode commenté et jugé en fonction de critères préétablis, par exemple, en fonction de la tenue vestimentaire la plus loufoque, la plus intéressante, etc. Lors du défilé de mode de la deuxième semaine, compte tenu de la grande créativité du groupe – un siège de vélo autour du cou, des lumières clignotantes aux souliers et au cou, entre autres –  les deux juges ont remis les prix aux costumes ou accessoires qui avaient exigé le plus de travail. L’humour et la camaraderie étaient certes au rendez-vous. En soirée les cyclistes ont pu se rassembler autour des balançoires ou d’un feu de camp animé par les musiciens et chanteurs au sein du groupe pour se détendre.

Une visite touristique de l’Argouseraie du Quénébro avait également été organisée. Soit dit en passant, l’argousier est un arbrisseau épineux qui produit des petites baies orangées regroupées sur ses branches.  Le fruit originaire des pays d’Europe et de l’Asie est consommé depuis des siècles. Il attire l’attention de nombreux chercheurs à travers le monde, incluant ceux de l’Amérique du Nord, pour ses valeurs nutritives et médicinales. Plusieurs membres de REA en ont profité pour faire l’achat de produits dérivés afin de s’attaquer à leurs petits bobos et d’en vérifier les propriétés, alors qu’un participant de la 2esemaine a plutôt opté pour la seule bouteille de gin à base de ce fruit qui restait sur l’étagère pour en analyser les bienfaits. À suivre…

Les commentaires des participants sont élogieux. Ils ont particulièrement apprécié ce lieu si bien aménagé pour leurs randonnées à vélo ainsi que les services d’un mécanicien et d’une massothérapeute.

Bravo Lise, Sylvette et compagnie pour une autre belle réussite!

On se reverra à la prochaine édition à Lévis du 13 au 20 juin ou du 20 au 27 juin…

 

Quelques textes et témoignages portant sur cet agréable séjour à Granby :

Pédaler c’est pas dur   (sur l’air de « Travailler c’est trop dur » de Zachary Richard)

Pédaler, c’est pas dur, quand on s’est entraîné,

Pour gravir, les sommets, de la région de Granby.

Parlez-en, aux cyclistes, de Retraite en Action,

Eux autres, ils le savent, comment se faire des jambes.

À force, de courage, et de ténacité,

Ils surmontent, les obstacles,

Que Lise, et compagnie, leur ont mis dans les pattes.

Mais quand même, c’est le plaisir,

Qui règne chez les joyeux pé-da-leux,

Et ce n’est que partie remise

Pour la prochaine édition.

Pédaler, c’est pas dur, quand on s’est entraîné,

Pour gravir, les sommets, de la région de Granby.

© Michel Ouimet 2019

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Bonsoir à tous et à toutes,

L’Estrie par monts et par mots.

Voici quelques mots à propos de nous 8.

Notre groupe s’est formé tout simplement par hasard l’an passé à Trois Rivières. Nous ne nous sommes pas choisis mais comme le hasard fait souvent bien les choses, nous sommes maintenant comme une famille où tous s’adaptent à chacun.

Alors, comme une famille, nous avons décidé de nous nommer. D’un commun accord, nous avons opté pour le «V8 »

Et la raison toute simple s’impose d’elle même; vous l’aurez sûrement deviné.

V pour……….

Vélophile

Vigoureux

Vigilant

Victorieux

Vif

Vaillant. Et non Vieillissant

Voyageur

et….VROUM……ILS sont partiiiiiiiiiiiiiiiiiis

L’aventure en Estrie cette année commence lorsqu’Andrée nous annonce qu’elle a décidé d’assumer entièrement son rôle de « chef de file « et pour ce, elle a maintenant son sifflet pour nous discipliner ou nous ramener dans « Lavoie »

Donc, 2 coups de sifflet = préparez vous, départ imminent. 1 coup de sifflet = nous partons. PARÉS, PAS PARÉS, ON PART.

Lors de notre parcours à Magog, Andrée nous donne un coup de sifflet pour le départ et voilà que le train qui est juste à côté s’arrête!!! Il n’avait sûrement pas eu la même consigne !!!

Vous savez qu’ici à Granby les gens lisent leur quotidien, « La Voix de l’Est ». Nous, le V8, écoutons « Lavoie d’Andrée ».

Surtout, surtout, on se prend pas trop au sérieux sauf que… nous respectons un certain ordre. Chacun a sa place et son rôle bien défini.

V 1. Andrée – chef de file et photographe

V 2. Hélène – assistante chef de file

V 3. Charles – support technique (Il faut dire qu’il a eu la tâche facile cette année. Une crevaison sur son vélo mais bien avant les 2 coups de sifflet !!)

V 4. Roger – assistant support technique et meilleur grimpeur.

V 5. Lise – repéreuse de photos, photographe et la blonde du grimpeur!

V 6. Sylvie – assistante repéreuse de photos, photographe et vérificatrice générale.

V 7. – Marie – assistante serre-file

V 8. – Henriette, rieuse officielle, dernier ingrédient du V 8 mais non le moindre, notre serre-file officielle.

Et c’est ainsi que nous avons pu nous déchaîner au fil des jours, en toute quiétude, tout en se « purinfiant » les poumons le long de la Yamaska avant de revenir au bercail.  Au retour de Magog, nous avions presque tous un tatou de chaîne au mollet. Monte, photos, arrête, photo, descend, monte, arrête, descend…..une journée mémorable.

En pédalant et en échangeant, petit à petit, certaines coutumes se sont installées. La nappe à carreaux de Sylvie devient indispensable pour notre goûter, ainsi que le fameux gâteau aux fruits d’Henriette que nous n’avons pas eu cette année. Elle nous a quand même offert de ses dattes. Mais nous n’avons jamais su si elles étaient passés date !!!.

C’est ça le V8.

Nous profitons de cette occasion pour remercier le Centre Jean-Paul Régimbal pour l’accueil des plus chaleureux.

Nous voulons surtout prendre le temps de dire MERCI à Lise et à toute son équipe qui, une fois de plus, ont su remplir leur mission avec brio; nous faire découvrir une région tout en pédalant.

Merci et à l’année prochaine…

Le groupe V8.

 

Voici ce que représente le vélo pour certains participants… « POUR MOI, LE VÉLO C’EST … »

« Un acrostiche »

V = Vitesse, Vent, Vitalité, Vérité, Vibration, Vroum vroum!

E = Énergie, Émerveillement, Exercice, Enthousiasme, Écologie, Évasion

L = Liberté, Latitude, Lenteur, Légèreté

O= Ouverture, Oublier, Ondes positives, Outils, Odomètre, Opportunité, ORGASME

  • Depuis ma tendre enfance, le vélo c’est mon cheval imaginaire qui m’emporte au vent.
  • An immediate sense of freedom & continued youth.
  • Un moment d’évasion de détente et de communion avec la nature aux sons des oiseaux et du parfum de la nature.
  • Le vélo pour moi est deux roues et deux pédales en transpirant beaucoup.
  • C’est une très belle façon de découvrir la nature en faisant de l’exercice.
  • Voyager, voir du pays, sentir le vent, voir le soleil, parfois la pluie.
  • Un moment d’évasion zen — une évasion! — La passion d’une vie! — Une activité qui avive mes sens!
  • Le vélo me permet de marcher plus loin que la marche….
  • Une occasion de rouler avec des amis et d’agrandir nos horizons.
  • C’est une ballade dans la nature.
  • Me laisser légèrement enivrée par la nature, et ses senteurs, paysages, ses sons…
  • The freedom to go wherever you want, the open air and experience your surroundings in a different light at a slower pace.
  • Le moyen par lequel j’ai conquis le cœur de la femme de ma vie.
  • Une belle façon de perpétuer les belles années de mon enfance.
  • La liberté (x3) — La liberté! — l’indépendance.
  • La découverte de nouveaux amis ….et beaucoup plus.
  • Le calme, la paix intérieure, liberté d’esprit.
  • Évasion, entraînement, mise en forme, découvertes….
  • L’aventure, les odeurs, les papillons et par dessus tout, la compagnie des arbres du vent et…

 

 

 

 

 

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Par Danielle Carrière-Paris en collaboration avec Lise Desmarais et Sylvette Brazeau 'Le vélo est un jeu d’enfant qui dure longtemps.'– Éric Fottorino Du 9 au 14 juin, ainsi que du 24 au 29 juin, 144 cyclistes de REA se sont rendus à Granby. C’était du jamais vu! On se rappellera que l’an...